Les vœux du PCF 24, un temps politique et fraternel réussi !
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Les vœux du PCF 24, un temps politique et fraternel réussi !

Les vœux du PCF 24 et de son secrétaire départemental Julien Chouet ont réuni près de 150 personnes à l’espace Aragon le samedi 28 janvier.

Heureux, les camarades l’étaient de se retrouver à l’espace Aragon. Venus en nombre ce samedi, ils ont pu partager un moment convivial mais avant tout éminemment politique. Dans son discours, Julien Chouet a tout d’abord choisi de formuler des vœux de paix « pour les peuples comme pour la planète », égrenant les conflits armés qui frappent l’ensemble des continents du globe. Un militarisme international conjugué à des politiques d’austérité brutales qui profitent aujourd’hui à l’extrême droite. « Le capitalisme emmène avec lui, dans sa chute, tous les peuples au bord de l’abîme », poursuit Julien Chouet citant tour à tour les Bolsonaro, Méloni, Trump, Le Pen et autre Netanyahou, « plus de dix ans après la crise financière, les politiques de dérégulation ont le vent en poupe, alimentent la montée des inégalités, le dégagisme et les populismes de tout crin ».

« L’âge de la colère est malheureusement là, faisant planer une menace fasciste mondialisée »

Julien Chouet

Le représentant du PCF 24 ne manquera pas de rappeler à quel point le capital coûte cher à la société. « Jamais les plus riches n’ont atteint de tels niveaux de richesse. Les dix plus grosses fortunes de France détiennent à elles seules plus de cinq cents milliards d’euros ! », peste ce dernier pointant en parallèle les « 11 millions de pauvres en France, 4 millions de travailleurs précaires, 13 millions en précarité énergétique, 3,5 millions de personnes subsistant grâce à l’aide alimentaire, un tiers de la population renonçant à se soigner faute d’argent ». Au regard de ces chiffres, Julien Chouet craint que l’année à venir voit le pays « s’enfoncer toujours plus dans l’arbitraire, la violence, la guerre, dans la négation de ses institutions et de ses représentants et dans le déni de démocratie. Sur la scène de l’histoire, il n’y a plus de place pour les acteurs qui s’étaient donné pour mission d’obtenir quelque chose du capital, plus de place pour un compromis négocié comme souhaité par la sociale-démocratie. S’il faut sauver la planète et réduire les inégalités, alors il faut sortir du capital ».

« Le système des retraites n’est ni à bout de souffle ni insoutenable »

Evidemment l’actualité sociale a été au cœur de ces vœux. Le secrétaire départemental met dos à dos « l’entêtement du pouvoir à vouloir faire trimer les Français jusqu’à 64 ans » et le « contexte d’inflation historique conjuguée au démantèlement des services publics, patrimoine de ceux qui n’en n’ont pas. Hôpital, transports, éducation, Poste, Pôle Emploi… des fonctionnaires aux usagers, chacun est touché par les ravages de la start-up nation qui s’abattent durement sur les plus vulnérables ». Derrière la question de la réforme des retraites, c’est aux yeux de Julien Chouet tout un projet de société qui se joue. « Notre système des retraites doit-il servir à corriger les inégalités de la vie ou bien les aggraver ? Devons-nous tolérer un système économique qui envoie les pauvres au cimetière treize ans avant les riches ? Sommes-nous d’accord pour que nos anciens vivent dans la précarité et le dénuement alors que des milliards sont accumulés par le capital ? Évidemment non. Alors mobilisons-nous ! »

« Pour sortir du capitalisme, nous avons besoin d’un PCF fort et à l’offensive »

« Au regard de tout ce que je viens de dérouler, le projet communiste sera déterminant », poursuit Julien Chouet, « déterminant pour faire grandir le rapport de force face au capital, pour contrer l’extrême droite, pour lutter contre toutes les formes de régressions sociales et humaines, pour développer le combat de classes, pour plus de justice et de paix à l’échelle nationale comme internationale ». Face à ces ambitions, une gauche qui plafonne et une abstention toujours plus grandissante « l’enjeu est de taille, et on ne va pas se mentir la bataille sera longue, tant le peuple s’est éloigné de la politique. Ou plutôt les politiques se sont éloignés du peuple qui ces dernières décennies n’a que trop souvent été invoqué, mais comme un instrument, comme une foule de supporters, de gens, de pourcentage. C’est vrai à droite comme à gauche. La création de nouveaux mouvements qui étaient censés ramener tout le monde aux urnes, et engendrer un regain de citoyenneté, n’ont pas eu les effets escomptés. La réalité on la connaît : l’abstention est aujourd’hui le premier parti de France. Les électeurs désertent les isoloirs avec ce sentiment de trahison et de promesses non tenues malgré un quotidien toujours plus dur. Alors c’est aux dégoûtés de la politique qu’il faut s’adresser en priorité. Le rôle d’un parti c’est de travailler sur le long terme pour faire grandir la conscience de soi-même et du monde. Quels humains et quelle humanité voulons nous ? C’est le travail qui nous attend et entamé par le PCF ces dernières années. Il commence à porter ses fruits : le parti, son programme, ses idées sont aujourd’hui clairement identifiés dans les médias comme dans la population. Preuve en est toute cette nouvelle génération qui a choisi d’adhérer à notre parti. Ce travail doit s’amplifier ». Julien Chouet a conclu son discours en souhaitant « à toutes et à tous, tout le meilleur pour cette nouvelle année, la santé, le bonheur, la paix et bien sûr les jours heureux qui nous tendent les bras mais pour lesquels nous allons devoir nous battre ».