Le Tour de France des salariés de Condat
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Le Tour de France des salariés de Condat

Ce mardi 25 juillet, les salariés de Condat toujours sous le joug d’un plan social ont attendu le passage du Tour de France Féminin avec pour objectif de médiatiser leur lutte.

Ils sont près de trois cents, salariés et soutiens, postés devant les portes des Papeteries Condat. Le barbecue est déjà en train de fumer et on fait la queue pour venir chercher son sandwich. L’ambiance est bon enfant. La scène a tout d’un classique bord de route où les supporters attendent le passage du Tour de France. Ici pourtant pas de maillots jaune ou à poix. Les tee-shirts sont de la couleur bleue des Papeteries, rouge des syndicats et noire comme le moral de beaucoup depuis le jour où le groupe Lecta a annoncé vouloir délocaliser une ligne de production et licencier près de deux cents personnes (Semaines décisives pour les Papeteries Condat (lavoixdejacquou.fr). Alors oui, ce mardi, derrière les sourires et les portes de l’usine le seul podium qu’on vise pour ce Tour de France c’est la garantie d’un avenir pour les 187 femmes et hommes menacés de perdre leur emploi dans les prochaines semaines.

Le directeur du Tour de France sur le piquet de grève

L’objectif de ce mardi n’était pas tant de faire nombre comme cela a été le cas lors de la manifestation du 13 juillet dernier qui a réuni près de 1 500 personnes au Lardin, mais bien de profiter du Tour de France Féminin pour mettre en lumière la catastrophe industrielle et sociale en cours. C’est tout un savoir-faire français, tout un bassin de vie, des milliers d’emplois mis en danger aujourd’hui par cette décision patronale et libérale.

En amont du passage de la Grande Boucle féminine, un véhicule de la caravane choisit de faire un arrêt. C’est celui du journal de la CGT, La Vie Nouvelle Ouvrière. « Evidemment, comme toutes les luttes sociales nous soutenons votre combat », clament les journalistes de NVO. Les Condat applaudissent ce soutien inopiné. « Ca fait chaud au cœur », sourit un gréviste, « cette solidarité à notre cause, c’est toujours ça de pris ! ». Plus tard, c’est un autre appui de taille qui a fait étape aux portes de l’usine avec l’arrivée du directeur du Tour de France Christian Prudhomme. Ce dernier salue le combat des salariés dans « la défense de leur outil de travail et d’un savoir-faire français ».

Les caméras du Tour ne se sont certes arrêtées qu’une poignée de secondes, mais elles se sont arrêtées. Une petite victoire pour tous les salariés de Condat dont la seule marche de podium qu’ils veulent désormais gravir est celle d’un avenir garanti pour leurs emplois et leur entreprise. Prochaine étape dans ce dessein, une rencontre mardi prochain entre la direction du groupe Lecta et les syndicats de Condat.

COMMUNIQUE DU GROUPE COMMUNISTE
A LA REGION NOUVELLE AQUITAINE

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