31 Mai Plus de 200 personnes pour défendre la pharmacie, et une première victoire !

Suite à la réunion publique du 9 mai dernier et un pétition qui a réuni plus d’un millier de signatures (à lire ici : Saint-Léon : ils se battent pour sauver leur pharmacie (lavoixdejacquou.fr)), un rassemblement avait été programmé devant la pharmacie le samedi 20 mai pour montrer la mobilisation de la population pour conserver son officine.

Pour rappel, sa propriétaire désirant partir à la retraite, avait obtenu une promesse de vente des deux candidats associés à la reprise : La Grande Pharmacie de Neuvic et la Pharmacie principale de Saint-Astier. Problème, cette achat se conjuguait avec la fermeture de la structure.  Mais entre-temps, les réunions avec les services de l’ARS et la Préfecture en présence de la sénatrice communiste Marie-Claude Varaillas, avaient fait évoluer favorablement le dossier, ce que n’ont pas manqué de souligner le maire de la commune, Gérard Saurin et le président de la Communauté de communes, Jean-Michel Magne. Jean-Luc Laforce, ancien maire communiste de Saint-Léon et porte-parole du collectif citoyen s’étant formé à l’issue de la réunion publique, a rappelé que celui-ci s’était constitué avec un seul objectif, « le maintien de l’activité de la pharmacie à Saint-Léon, dans un seul et unique but, répondre aux besoins en santé de la population. Et tout autre argument, que l’on pourrait lire ou voir ici ou là, ne serait que pure élucubration ». Pour lui l’ampleur de la manifestation est le signe de l’importance que la population attache à son officine, « ce qui ne peut être que rassurant pour un futur repreneur ».

Face à la fronde, les acheteurs se retirent

Résultat, face à l’opposition populaire et aux interventions d’élus, le projet achat-fermeture de la pharmacie saint léonaise ne verra finalement pas le jour, les candidats associés ayant retiré leur promesse de vente. La construction du centre de santé inter-communal, qui sera situé sur la commune, est un argument qui n’a pas manqué de peser. Ce centre de santé, avec des médecins salariés, est lui aussi dû à la mobilisation et à l’implication des élus communistes de l’intercommunalité, qui travaillent ensemble dessus depuis sept ans. Aujourd’hui cet équipement qui va éviter à tout un bassin de population de continuer à devenir un désert médical, est une réalité et devrait ouvrir, avec quatre médecins salariés, d’ici 2025. Reste désormais à trouver un nouveau repreneur pour l’officine.

Isabelle Vitté