Les vœux des maires communistes sur fond de réforme des retraites
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Les vœux des maires communistes sur fond de réforme des retraites

A Trélissac comme à Boulazac, les maires Francis Colbac et Jacques Auzou n’ont pu faire l’impasse de l’actualité nationale et ont tous deux fustigé le projet de réforme des retraites lors de leurs vœux respectifs à la population.

Francis Colbac a présenté ses vœux le 6 janvier dernier

C’est Francis Colbac, maire de Trélissac, qui a en premier ouvert le bal des cérémonies des vœux. Sur fond de crise nationale et de détermination communale, et face à une assistance venue en nombre, l’édile communiste n’a pu écarter de son discours la situation alarmante qui en ce début d’année occupe tous les esprits : « Je ne peux taire le contexte particulièrement préoccupant aujourd’hui pour le pays et pour le monde du travail. Nous sommes en effet confrontés à une inflation galopante qui frappe de plein fouet les couches populaires et les couches moyennes, à une agression permanente contre nos services publics, et à une offensive anti-sociale tous azimuts ». Francis Colbac pointe singulièrement la réforme du régime des retraites actuellement discutée dans l’hémicycle : « Ce projet suscite une opposition unanime de tous les syndicats et d’un large pan de l’opinion publique », fustige le maire qui écarte cependant tout fatalisme : « Quelques jours avant noël le gouvernement annonçait une réduction drastique des indemnités chômage. Quelques jours après le premier de l’an, face au tolet qu’a suscité cette mesure, la première ministre  a été contrainte d’y renoncer. Cela prouve bien l’efficacité des mouvements sociaux, et cela démontre bien que la réforme anti-social du régime des retraites sera mise en échec ».

« Je serai de ceux qui vont se battre contre cette réforme ! »

Jacques Auzou, maire de Boulazac Isle Manoire
Jacques Auzou lors de ses vœux mercredi dernier

Quelques jours plus tard, c’est au tour de Jacques Auzou de revenir sur cette réforme face à ses administrés : « En 1945, dans un pays en ruine on crée un système de retraite pour que les travailleurs finissent dignement leur vie ; en 2022 dans la cinquième puissance économique mondiale 80 milliards d’euros de dividendes sont reversés aux actionnaires du CAC 40 pendant que les urgences de Sarlat, Bergerac et Périgueux ferment leurs portes entre Noël et le jour de l’an et que le gouvernement nous vend cette réforme des retraites comme une avancée sociale ? C’est inacceptable ! ». Le maire communiste écarte toute légitimité du président Macron à porter cette réforme : « Au second tour des Présidentielles, je me suis comporté en républicain et j’ai voté contre le Rassemblement National, mais en votant pour Macron je n’ai pas voté pour la retraite à 64 ans. Je ne lui ai donné aucune légitimité pour ça ».

Les deux élus appellent le plus grand nombre à rejoindre les cortèges du 19 janvier prochain pour que ce projet de réforme soit retiré.

Article du Sud Ouest
Article de la Dordogne Libre