La privatisation des TER actée par le macroniste Rousset
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La privatisation des TER actée par le macroniste Rousset

La séance plénière du Conseil Régional qui s’est déroulée lundi 12 juin a entériné l’ouverture à la concurrence des TER de Nouvelle Aquitaine.

L’appel au rassemblement de l’intersyndicale cheminote a été entendu. Ce lundi, ils sont plusieurs centaines devant l’Hôtel de Région à Bordeaux où se tenait une séance plénière décisive pour l’avenir du rail aquitain (à lire ici : Appel à mobilisation le 12 juin contre la privatisation du TER (lavoixdejacquou.fr). Parmi eux, les cheminots périgourdins CGT venus en nombre. « L’objectif est de mettre la pression sur les élus afin qu’ils ne se trompent pas de vote », souligne l’un d’eux. Le temps d’une pause, la conseillère régionale communiste de Dordogne Fanny Castaignede les rejoint pour faire état des débats en cours au sein du Conseil Régional, et leur assurer du vote de son groupe contre cette délibération.

Sur la place, une agora du train voit les interlocuteurs se succéder tout au long de la journée : élus départementaux de toute la Nouvelle Aquitaine, députés, représentants d’associations d’usagers, syndicalistes, membres du CESER (Comité Economique et Environnemental Régional)… tous pointent les conséquences économiques, sociales et climatiques désastreuses qu’auraient ce projet de privatisation sur le service public ferroviaire appelant clairement l’exécutif à y renoncer.

La pression populaire sera sans effet sur la décision finale

L’appel de tous restera lettre morte. Au terme de quatre heures de débats souvent houleux, et grâce à des alliances douteuses mais peu surprenantes avec les macronistes de l’hémicycle régional, le président Alain Rousset obtient gain de cause. «La majorité socialiste aurait pu faire le choix d’une convention de dix ans qui aurait rassemblée l’ensemble de la gauche et l’appui de l’intersyndicale cheminote. C’est un autre chemin qui a été pris », déplore Frédéric Mellier, conseiller régional communiste pour qui cette ouverture à la concurrence restera comme une tâche dans ce mandat régional, « certaines déclarations laisseront des traces comme un coup de canif dans l’esprit de ce qu’est et doit être la gauche et son lien au mouvement social. Chacun devra en tirer les leçons ». Le groupe communiste de Nouvelle Aquitaine salue les cheminots pour leur lutte exemplaire depuis des mois, ainsi que les usagers. « Les communistes néo-aquitains auront livré toutes leur forces dans cette séquence, je tiens à saluer leur détermination et leur pugnacité. La bataille est encore devant nous pour gagner un service public ferroviaire intégré. Rassemblés et déterminés nous pouvons gagner ».

La CGT Cheminote de Dordogne présente en nombre ce lundi à Bordeaux
Les communistes périgourdins ont également fait le déplacement
Fanny Castaignede aux côtés du secrétaire CGT Cheminot 24 Jérôme Jean