Aragon retrouve les murs de la Fédération
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Aragon retrouve les murs de la Fédération

En mai dernier, un abruti s’était attaqué aux murs de la Fédération de la Dordogne du PCF en taguant la fresque de José Correa représentant Aragon. Du vandalisme absurde, une atteinte à l’art déplorable que José a tenu à réparer.

C’était en pleine campagne pour les élections européennes, en mai dernier, que les locaux du PCF 24 avaient une nouvelle fois fait l’objet de dégradations. La fresque de l’artiste périgourdin José Correa, représentant Louis Aragon, avait en effet été taguée à l’encre noire. Un « s » à la typographie sans équivoque, l’inscription « traîtres », des logos FI et anarchistes… Un mélange des genres qui ne souffre pas d’ambiguïté et n’enlève en rien au caractère fasciste de cette attaque contre le Parti Communiste, mais aussi contre l’art et la culture. Dans un contexte politique particulièrement inquiétant avec une extrême droite en tête de tous les sondages, ces méthodes d’un autre âge nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Le ou les auteurs de cet acte de vandalisme sont les mêmes qui se distinguent continuellement par leurs aboiements à défaut de savoir débattre, préfèrent la violence au partage d’idées. La bêtise n’a d’égal que la lâcheté de ces pseudo révolutionnaires qui, dans les faits sont complices de ce qu’ils prétendent combattre.

« José est un compagnon de lutte »

Julien Chouet

Quoi qu’il en soit, José Correa a tenu en ce mois de janvier à refaire la fresque saccagée de notre Fédération. « C’est un très beau cadeau qu’il nous a fait là », tenait à indiquer Julien Chouet lors de sa présentation des vœux de la Fédération le 25 janvier dernier, « José, tout le monde le connaît comme artiste peintre, mais je tiens à le souligner, c’est aussi un compagnon de lutte, encarté dans un parti, mais qui est de toutes les luttes. Il rend d’ailleurs si souvent hommage à des personnes célèbres mais aussi à toutes celles et tous ceux qui s’engagent pour un monde meilleur, vous avez du voir passer des centaines de dessins. Donc José, un grand merci à toi ! ». De son côté, José Correa espère simplement que si des inscriptions devaient de nouveau recouvrir sa fresque, « elles soient au moins esthétiques, que ce soit d’autres artistes qui investissent ce mur et non des inscriptions stupides ».

En mai dernier la fresque avait été saccagée