31 Mar Julien Chouet reconduit dans ses fonctions de secrétaire départemental
Le Congrès Départemental du PCF Dordogne qui s’est déroulé le week-end dernier à Trélissac a élu à l’unanimité un exécutif renouvelé avec à sa tête la reconduction de Julien Chouet.
Soixante-quinze délégués communistes périgourdins étaient réunis samedi et dimanche à la salle du foyer socio-culturel de Trélissac pour leur Congrès Départemental. Préambule au Congrès National du PCF qui se déroulera du 7 au 10 avril prochains, ce temps imminemment politique pour les communistes de Dordogne a été l’occasion de débattre du texte de la base commune et des statuts du PCF, mais également d’élire son nouvel exécutif. Celui-ci, à parité parfaite et élu à l’unanimité, a été en partie renouvelé. Ce sont au total trente-six femmes et hommes, venus de tous horizons, qui animeront le conseil départemental de la Dordogne pour lequel Julien Chouet a été reconduit en tant que secrétaire.
« Quand le Parti affirme ses idées et s’affiche au grand jour, il redonne des couleurs à toute la gauche »
Julien Chouet
Dans son discours de clôture, Julien Chouet a mis en exergue les nombreux défis et luttes qu’auront à mener les communistes les prochaines années. Que ce soit à l’international, en Europe ou en France, qu’il s’agisse des conflits armés, de la paix, du climat, du social… « nous communistes, sans jamais nous résigner, devons mener ces combats difficiles, ingrats diront certains, qui remettent l’humain au cœur des préoccupations de ce monde. Nous le devons à tous les opprimés de cette toute puissance mercantile imposée par le fameux 1 %, à l’autre bout de la planète comme ici en France ». Cette politique tout entière construite au service de la finance et des plus riches est aux yeux des communistes sans avenir pour les peuples et la planète. Un sentiment partagé bien au-delà du seul PCF. « Nous l’entendons dans les cortèges de la formidable mobilisation sociale que nous vivons aujourd’hui contre la réforme des retraites : la colère qui s’y exprime traduit beaucoup de choses dont nous parlons depuis longtemps, sur le pouvoir d’achat, la hausse des salaires, des pensions, la nécessité de services publics forts, le partage des richesses, l’évasion fiscale… Prenons la mesure de tout ce qui se passe, sans négliger aucun des combats qui font partie d’un tout et dans lequel nous devons porter notre pierre à l’édifice ». A la réponse extrêmement brutale qu’y apporte le pouvoir macroniste, le secrétaire communiste oppose le « travail remarquable de nos députés et sénateurs qui ont donné à voir une gauche crédible et combative, entre les excès de certains et la molesse des autres ». L’occasion pour lui de rappeler le champ de ruines qu’est aujourd’hui la gauche en France, conjugué à la montée du fascisme et du dégoût de la politique. « Il est urgent de construire une gauche anti-capitaliste où l’oligarchie à dénoncer n’est pas une oligarchie en soi mais juste un petit nombre dont la finalité se fonde sur la propriété, l’inégalité la perpétuation d’elle-même et l’exploitation de la richesse de la multitude. Il faut en finir avec les renoncements et nous tourner vers celles et ceux, nombreux, qui veulent construire autre chose et sont prêts à enclencher un bras de fer salvateur ». Julien Chouet appelle à apporter la réflexion au plus près des citoyens, dans les entreprises, dans les campagnes, aux pieds des immeubles, à débattre et échanger, être force de propositions, d’alternatives… « Servons nous de cette force comme d’un outil pour nourrir d’espoir toutes les colères ambiantes. Sans ça, le pire serait à craindre ».